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L’inventeur du révolutionnaire textile
« autorafraîchissant» enseigne à HEI Lille
 

Enseignant-chercheur au sein de la grande école d’ingénieur HEI à Lille, Gauthier Bedek n’a que 27 ans. Son invention, qui a reçu le 19 novembre 2010 le Prix international de l’innovation textile Theophile Legrand, va révolutionner l’industrie textile et procurer à ce secteur de nouveaux gisements de développement. Grâce à Gauthier Bedek, les fabricants vont enfin pouvoir produire des vêtements qui maintiennent au frais et plus seulement au chaud !


Gauthier Bedek a reçu le prix international 2010 de l’innovation textile.

Tenir au frais

Rétrospectivement, cette découverte aurait eu de quoi surprendre Théophile Legrand, l’inventeur du travail de la laine. Selon Christian Cambier en charge de l’organisation du Prix International de l’innovation textile et descendant direct de Théophile Legrand, le projet de Gauthier Bedek était le plus original et le plus abouti parmi les 16 projets internationaux présentés par de jeunes enseignants-chercheurs de France mais aussi d’Allemagne, d’Italie, des Etats-Unis, ou du Brésil.

Résister à la chaleur

Au-delà du Prix, l’invention de Gauthier Bedek répond à des besoins reconnus. Les grands sportifs, les coureurs notamment pourraient trouver très utile ce nouveau textile de même que certains métiers exposés à des conditions de chaleur intense.

Réaction chimique

Réalisé en association avec les experts du Gemtex à Roubaix et de HEI à Lille, le tissu contient du xylitol encapsulé dans une étoffe. Au contact de la peau et de la transpiration, une réaction physico-chimique se produit qui dissout le xylitol et a pour effet de rafraîchir le corps en diminuant la température à la surface cutanée. Ce textile est lavable et résiste à une dizaine de lavages.

Gauthier Bedek n’a pas l’intention de s’arrêter là. Il réfléchit déjà aux améliorations qu’il va apporter au produit en partenariat avec Damart dans l’objectif d’augmenter la durabilité des microcapsules et de pouvoir les adapter sur différents types de textiles.

La Région Nord-Pas-de-Calais en pointe sur la recherche textile

Six structures concentrent 120 chercheurs textiles sur les nouveaux matériaux et les nouvelles performances, notamment le Centre Matisse (sciences de la couleur) de HEI, le GEMTEX (Génie des matériaux textiles) rattaché à l’Ensait et l’IFTH.

A propos de HEI « Ingénieurs pour le monde ». Grande école d'ingénieurs associative créée en 1885, membre de l’Université catholique de Lille, des réseaux FESIC et IngéFrance, HEI est reconnue par l’Etat et habilitée par la CTI (commission des titres d’ingénieur) à délivrer son diplôme par la voie de la formation initiale et la formation continue (Fontanet). L’école est également membre actif de la Conférence des Grandes Écoles (CGE), et de l’Institut Polytechnicum de Lille. Sa formation généraliste en 5 ans est enrichie par 10 domaines :
Bâtiment, aménagement et architecture, Banque-finance- assurance, Bâtiment et travaux publics, Chimie, Conception mécanique, Energies, systèmes électriques et automatisés, Informatique et technologies de l’information, Ingénierie médicale et santé, Organisation et management des entreprises, Technologies, innovation et management international textiles.

Les enseignements sont articulés autour de 4 processus majeurs : les sciences, les techniques,les technologies - le monde de l’entreprise, son environnement, son organisation, le management - la formation humaine et sociale, l’éthique, la communication - la construction, la réalisation, l’épanouissement personnel » de l’élève.

En 1885-1886 : HEI voyait le jour à Lille pour lancer une première promotion d’ingénieur. Créée à l’origine par des dirigeants chrétiens du Nord en quête d’ingénieurs et de cadres, HEI a déployé ses activités pour former des ingénieurs généralistes, ouverts sur le monde, humanistes, à l’écoute des autres, possédant une approche de manager avec un profil international.

125 ans plus tard, l’année étudiante 2010-2011 est jalonnée de 125 événements, rencontres et occasions d’échanges pour fêter des années de progrès et d’implication dans la formation d’ingénieur et de cadres, la recherche et les relations avec le monde de l’entreprise, qui sont - depuis la création de l’école - les dimensions qui fondent l’identité d’HEI.

A propos de la Fondation Théophile Legrand – Institut de France. Elle a été créée en 2007 à l’initiative de Christian Cambier, descendant direct de Théophile Legrand, un « homme de bien », qui est considéré comme étant le « père » du développement de l’industrie textile à Fourmies (59) et dans le Nord de la France. Cette Fondation est présidée par le Chancelier de l'Institut de France, Gabriel de Broglie. Abritée à l’Institut de France, la Fondation peut recevoir tous dons d’entreprises ou de particuliers, afin de soutenir des actions conformes à ses missions.Outre la création en 2009 d’un « Prix International de l'Innovation Textile » qui sera remis tous les ans, la rédaction d’un ouvrage sur le « père » de Fourmies a été confiée à Jean-Louis Chappat, célèbre historien fourmisien, auteur d’une biographie sur Léo Lagrange et d’un essai sur les évènements tragiques du 1er mai 1891 à Fourmies.

La Fondation prévoit également de participer à des actions dans le domaine économique et culturel, ainsi qu’à des opérations de protection du patrimoine historique, liées notamment à l’industrialisation de la France et du Nord en particulier. Depuis 2009, la Fondation s’est aussi engagée à récompenser les meilleurs élèves du lycée privé Théophile Legrand à Louvroil.



 

Contact presse : Christine Cassabois, 01 41 43 72 85, ccassabois@noirsurblanc.com