Moi, dentelle… L’art de la relecture !
Pour l’Automne/Hiver 2017-2018, Sophie Hallette part « A la recherche du temps perdu » et plonge dans ses archives avec gourmandise.
 

L’heure est à l’instantanéité, à l’émotion, à l’éphémère, à la quintessence.

D’aucun peut y perdre son âme… Il est utile parfois de reconnaître son centre, de revenir vers soi, d’avoir conscience de la fibre dont on est tissu. A l’instar de Marcel Proust, c’est cette longue et riche sente que la maison de tulle et de dentelle Sophie Hallette a choisi de remonter en exaltant sa vision créative contemporaine. Le chemin débute en 1887 et la promenade « matières » consacre les dentelles d’hier en illustration des héroïnes de demain.

Pour sa collection Automne/Hiver 17-18, la maison Sophie Hallette joue sa propre « recherche du temps perdu » en puisant dans le trésor des archives, véritable «madeleine» de la manufacture : capter l’essence même de la dentelle avec une acuité et un style évidents. Le passé se conjugue au présent. S’entrelacent, doux souvenir et modernité exacte, savoir-faire traditionnels et décalages stylistiques, archéologie d’ornements et techniques de pointe. Les iconiques revivent et deviennent fondamentalement les dentelles « signature » de la maison Sophie Hallette.

Dans l’oeuvre proustienne, A l’ombre des jeunes filles en fleurs, Du côté de chez Swann, Le temps retrouvé, nous font vivre avec trois femmes essentielles, trois styles à part entière, trois état d’esprit toujours retentissants dans le temps présent : l’ingénue, l’androgyne, l’élégante… Avec cette formidable idée de Proust, en parfait écho avec le mystère de la dentelle, ces trois univers tissent les plus beaux liens qui traversent la Recherche du temps perdu.

A l’ombre des jeunes filles en fleurs

Héroïne romantique, insaisissable, naturelle, telle serait Gilberte au raffinement inné.

La vive passion du narrateur pour la femme iconique, romantique, rêveuse comme notre héroïne Gilberte s’incarne dans ces dentelles aux motifs de fleurs sauvages, aux couleurs douces et patinées par le temps dans des matières naturelles et sophistiquées : plumetis de fourrure d’Orylag, laine mèche comme filée à la main, rubans de velours double face, angora au velouté exquis, mais aussi des effets de plumes imprimées. Les graphismes vont de grandes fleurs sauvages à des feuillages organisés.

A l’ombre des jeunes filles en fleurs est l’archétype d’une femme dont le look naturel et l’attitude décontractée sont mis en tension par un raffinement inné.
 

En haut : Rosemonde - Réf. 55134.24/90 noir Dentelle en coton à motif floral avec tourbillon de petites feuilles au premier plan, fleurs à larges contours et coeurs ajourés au second plan. En bas : Plumage - Réf. 71114.2/85 IPR 5505 Tourbillon de plumes déclinées en 10 couleurs imprimé sur une dentelle guipure. de coton, collection Riechers Marescot.

Du côté de chez Swann

Impertinente, ultra contemporaine et androgyne comme surgirait l’indépendante Albertine.

Du côté de chez Swann propose un autre tableau. Cette femme veut des motifs végétaux traditionnels avec un twist masculin. Elle affectionne particulièrement les petits géométriques androgynes - carrés, cubes, losanges et rayures – et les fleurs stylisées, épurées. Notre héroïne Albertine aime le design high-tech et les graphismes affirmés griffés de couleurs fortes, des teintes denim issues du streetwear et des gris sourds pour un esprit rock. Lacets aspect cuir, franges, cordon argent patiné ou anneaux métalliques … Ce sont des dentelles vivantes et étonnantes qui subliment les femmes dans notre mémoire.
 

En haut : Sonate - Réf. 62033.27/90 colombin Une dentelle «résille» composée de jeux de losange pour un raffinement masculin dans un mélange de soie et de laine. En bas : Mélodie - Réf. 3437.24/90 RI 363 noir Dentelle de coton ajourée sur laquelle sont brodés à la main des trèfles en cordon ciré ornés de pampilles de perles.

Le temps retrouvé

Elégante, chic, elle donne le ton… à l’image d’Oriane, la duchesse de Guermantes.

Une femme dont la sophistication est légendaire. Pour elle, ont été créés des motifs de fleurs d’un classicisme splendide, des géométries féminines, de séduisantes arabesques qui côtoient serpentins, pois, maillages et textures suaves empruntés à la joie de vivre de la Belle Epoque. Les plus belles dentelles d’archives sont revisitées de manière arty : coups de pinceaux imprimés ou point de croix mécanique. Les dentelles florales aux courbes délicates et sensuelles finissent par des ornements contrastés et affirmés. La dentelle la plus extraordinaire et traditionnelle, sublimée de palettes cosmétiques et rehaussée par deux rouges « lipsticks » flamboyants, se meut en garde-robe glamour et contemporaine.
 

En haut : Eternel retour - Réf. 60373.17/120 rubis Un parterre de feuilles et de grappes de mimosa souligné par des écailles aux motifs de roses pour une dentelle de laine à l’équilibre parfait. En bas : Hôtel Particulier - Réf. 61353.27/90 mercure et cendre rose Dentelle en laine et angora à motif de fleurs, légères et satinées, et de feuilles grimpantes, denses et gonflantes.

A propos Sophie Hallette Savoir-faire et tradition. Créativité et innovation. Depuis 1887, la maison Sophie Hallette sublime les exigences. Dans sa manufacture de Caudry, les techniques, les gestes et les outils se transmettent de génération en génération, d’artisan en artisan. Sur ses métiers Leavers se tissent des dentelles extraordinaires, qui font rayonner dans le monde entier le prestige du « made in France ». Ses motifs iconiques ont habillé les personnalités du XXème siècle, stars d’Hollywood, dynasties royales, se sont apposés également sur la lingerie, l’ameublement et le design, et continuent d’inspirer chaque saison les plus grands noms de la mode. En 1997, Riechers Marescot, maison de dentelle créée dès 1880, basée à Calais, s’est associée à cette grande histoire. Chaque saison fait revivre son patrimoine d’archives et le revisite avec des broderies et des ennoblissements somptueux
 

 

Véritable institution londonienne, la Graduate Fashion Week présente -dans un but caritatif
– pendant ces défilés (5 - 8 juin 2016) les travaux d’un millier d’étudiants diplômés en mode issus des meilleures écoles de tout le Royaume-Uni.
Pour la première fois, le Sophie Hallette University  Design Challenge créé par la maison française Sophie Hallette intègre de plein pied le programme officiel de cette semaine dédiée à la mode de  demain.

Anum Rasul

Le concours Sophie Hallette University Design  Challenge s’adresse aux étudiants en fin de  cursus des établissements d’enseignement  supérieur de la mode. Un enjeu majeur : utiliser, retravailler, magnifier les dentelles et les tulles de la maison Sophie Hallette pour les collections de fin d’année. Un jury de personnalités attribue 3 prix aux collections les plus remarquables et innovantes. Pour le cru 2016, la quatrième édition du Sophie Hallette University Design Challenge a réuni 21 écoles de mode qui ont chacune désigné leurs 2 plus talentueux étudiants, soit près de 42 collections à examiner pour le jury !

Le jury 2016 était composé de Bruno Lescroart, Président d’honneur de Sophie Hallette, et son épouse Florence ; Oriole Cullen et Clare Browne  conservatrices du Victoria and Albert Museum, célèbre pour ses collections et expositions consacrées à la mode ; James Sherwood, journaliste et producteur renommé pour sa culture de la couture et du sur-mesure ; le couturier Bruce Oldfield ; Emily Dawes, rédactrice en chef du magazine YOU et Maud Lescroart, Directrice Marketing de la maison Sophie Hallette.

George Hollins - Arts University Bournemouth

Pour arbitrer, la création pure ne fait pas tout : l’étudiant devait aussi démontrer ses capacités à bien maîtriser des techniques de la couture et de la confection avec une attention toute particulière aux finitions exigées par les métiers de la mode. La viabilité commerciale a également été une composante déterminante. Après de longues délibérations dues au haut niveau de maîtrise des participants, le jury a décerné :

•le 1er Prix UDC va à Anum Rasul de la Salford University et sa collection au casual extrêmement sophistiqué. Les dentelles noires et blanches, à la transparence intensifiée, sont méticuleusement ornées, à la main, d’une myriade de fils d’or laissés libres et de petits carrés de métal pour un vestiaire opulent, cool et super chic.

•Le 2ème Prix revient à George Hollins qui détourne les codes du camouflage militaire dans un menswear plein de malice : des effets 3-D spectaculaires obtenus grâce à l’utilisation virtuose du quilting et une reconstruction des motifs fondamentaux du camouflage, réalisés à la main et en dentelle, bien sûr !

•Le 3ème Prix pour Tereza Kocichova qui a exprimé avec brio sa passion pour le smock. En l’expérimentant sur la dentelle, elle découvre un univers esthétique inédit et audacieux et tout spécifiquement avec des dentelles teintes dans des tons mats et poudrés.

Les 2ème et 3ème prix, un joli coup double pour l’Arts University Bournemouth !

Avec fidélité et chaque année, la maison Sophie Hallette amplifie sa collaboration étroite avec les meilleures écoles d’enseignement supérieur de la mode du monde entier. Le dialogue entre des jeunes créatifs passionnés et les matières d’excellence de la maison Sophie Hallette est au coeur de cette stratégie volontariste dont le Sophie Hallette University Design Challenge représente l’exemple le plus parfait. . . to be continued.

Maud Lescroart, Directrice Marketing Sophie Hallette

 

 

Sophie Hallette

Tulles et dentelles Variations

Prêt à Porter Printemps - Été 14

 

 

Sur les podiums des défilés du printemps/été 2014, les dentelles et tulles se déploient avec une majesté et une délicatesse sans cesse renouvelées, puisant dans le riche héritage de la maison de tulle et de dentelle Sophie Hallette.

En noir ou en blanc, les dessins se font nets et graphiques, tranchant avec l’extrême finesse de la dentelle Leavers. Le tulle bobin fait un retour remarqué cette saison, sa légèreté immatérielle s’épanouissant dans des voiles évanescents. Si le blanc reste la valeur sûre, le noir et les teintes profondes de pierres précieuses nimbent la saison d’une facette plus dark et gothique chic. De la guipure noire extravagante vue chez Dolce & Gabbana aux résilles ornées délicates et blanches qui twistent les looks punk-rock d’Isabel Marant, la dentelle s’inscrit clairement dans l’air du temps.

Dans une saison marquée par la richesse des dessins, la dentelle Chantilly scintille de reflets chatoyants toujours plus subtils, des motifs cinétiques vibrants aux luisances métalliques des brouillés néo-camouflage en passant par les miroitements nacrés façon papier cellophane. La variété des décors est mise en valeur dans de savantes compositions en patchworks associant motifs floraux, géométriques et tulles dans une palette printanière.

La dentelle se montre toujours plus polyvalente et innovante pour une saison qui s’annonce à la fois audacieuse et résolument optimiste. Les couturiers et les créateurs illustrent son extraordinaire richesse, et confirment, s’il le fallait, sa beauté et sa séduction qui transcendent le temps.
 

Dolce & Gabbana

Nina Ricci

À propos de la Maison de Tulle et de Dentelle Sophie Hallette :

Créateur et fabricant de tulles et de dentelles depuis 1887, dans le Nord de la France à Caudry. Tissées encore aujourd’hui sur des métiers traditionnels Leavers centenaires, les créations Sophie Hallette sont choisies par les plus grands noms de la couture et du luxe dans le monde. Les dentelles de Sophie Hallette sont une référence internationale, un gage de qualité artisanale.

Dee Carpenter
dee@deecarpenterpr.co.uk

Contacts presse :

Frédéric Pellerin & Séverine Hyvernat
fpellerin@re-active.fr / severine@re-active.fr