Exposition Chapeaux

Arlette Burgaud Paris

Mâcon23 juin au 2 juillet


© Jean-Paul Lefret

Tout ce qu’il y a à savoir

Mâcon - après Paris et Londres - reçoit l’exposition de chapeaux de la créatrice Arlette Burgaud. Mais cette fois on pourra la voir à l’oeuvre durant tout l’événement dans son atelier éphémère. Voici le dossier qui permet de mieux cerner sa personnalité, de découvrir certaines réalisations et des différentes vidéos créées autour de son travail par Jean-Paul Lefret.

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"Arlette comme je la vois"
par Jean-Paul Lefret

Créateur de la scénographie, des images,des vidéos de toutes les expositions.

Cela fait plus de vingt ans qu’Arlette et moi faisons route ensemble et sommes amis. J’ai commencé par créer des visuels pour sa rubrique beauté de Jours de France puis c’est elle qui m’a suivi au bout du monde pour illustrer de sa plume différents reportages de mode. Nous sommes sur la même longueur d’onde et nous nous enrichissons mutuellement .

Aussi, lorsqu’elle a décidé de se lancer dans la création de chapeaux à titre professionnel, elle m’a demandé de travailler son image : j’ai accepté sans hésiter. Sa personnalité et sa vie hors du commun m’ont tout naturellement conduit à lui proposer en premier lieu d’être son propre modèle quant à la création de son site internet.

Je me suis replongé dans l’iconographie des figures féminines emblématiques que j’aime tant ( Frida Kahlo, Coco Chanel, Georges Sand, Bonnie Parker, Simone de Beauvoir… ). C’est ainsi nous avons réalisé ses cinq premières photos. Puis, pour un film réalisé dans ce lieu singulier qu’est La chambre aux oiseaux je souhaitais une création toute particulière concernant ce tournage. Une fois de plus, notre duo était scellé.

Peu à peu, Arlette a eu envie de présenter son travail. C’est ensemble que nous avons réfléchi à un événement original. Comme Arlette ne voulait pas d’un défilé, nous nous sommes tournés vers le choix d’une exposition. La direction artistique était claire : les modèles ne devaient pas être uniquement posés sur des étagères, tables ou têtes. J’ai très vite décidé qu’ils seraient accrochés et illuminés de façon à ce que l’on puisse en faire le tour afin de les révéler dans leurs moindres détails. Voyage sur la lune de Méliès m’a guidé par sa sombre atmosphère parsemée d’éclats de lumière voletants dans les airs.

La galerie qui nous recevait possédant trois pièces, il me fallait trois ambiances différentes, ce qui a défini notre style pour toutes les expositions à venir.

Première ambiance : l’art.

Afin de souligner le caractère artistique des créations d’Arlette, j’ai élaboré deux cadres que j’ai incrusté de LEDs dans lesquels j’ai accrochés les chapeaux avec du fil invisible, et voilà deux tableaux mais en trois dimensions.

Deuxième ambiance : la magie.

Sur un même thème ( ici des oiseaux origami en noir et blanc ) quatre chapeaux différents révèlent la capacité d’Arlette à décliner une même idée à travers plusieurs  créations. Une façon d’indiquer son désir de travailler pour le théâtre, le cinéma, des magazines. J’ai voulu que ce soit théâtrale. La pièce est plongée dans le noir où seuls les chapeaux sont éclairés, suspendus par des fils invisibles ils semblent flotter comme en apesanteur.


Jean-Paul Lefret et Arlette Burgaud après l’installation de l’exposition de Londres.

Troisième ambiance : le travail, l’atelier.

Frappé par la beauté du matériel ( formes en bois, outils ), par la préciosité des matériaux ( plumes, dentelles, rubans ), par son propre aménagement ( mélange fer-bois ), j’ai décidé de révéler la face cachée de ce travail. Ainsi, j’ai fabriqué deux consoles type « industriel » sur lesquelles j’ai fixé des lumières suspendues. Chaque console porte quatre têtes que j’ai entièrement repeintes. J’ai également disposé des formes en bois, des outils et du matériel afin que le public découvre le contraste entre la préciosité des matières utilisées et la rudesse du travail exigé.

A voir aussi

Des photos, deux films ( La chambre aux oiseaux et L’atelier d’Arlette ), un making off qui reflète les trois ambiances denotre concept.

Pour Mâcon

Ayant la chance d’occuper une grande salle accordée par la mairie, nous avons décidé d’installer un atelier éphémère dans l’esprit de celui d’Arlette. Une occasion unique de voir – parmi ses plumes, perles, dentelles, tissus, matériel et outils – une créatrice de chapeaux en plein travail.

 

Lien : www.jplefret.com

"Interview d'Arlette Burgaud"

Lien

http://www.hatalksocial.com/index.php?
do=/hatalklibrary/view/294/HATalk-Issue-112/5www.hatalk.com
 

Créatrice de Chapeaux

Un entretien avec la créarice de chapeaux parisienne Arlette Burgaud © Jean-Paul Lefret

An interview with Parisian hat maker Arlette BurgaudImage by Jean-Paul Lefret

Why hat making - how did you come to be a Créatrice de Chapeaux?
Like everything I’ve done up until now, I don’t really know why. I have what you call a ‘hat head,’ so I’ve always worn them; is that why? Probably a little, but really it was just because I wanted a straw bowler hat and couldn’t find one anywhere. Thanks to the Internet, I learned how to make one and realized just how much this creative, handmade work was perfect for me. I went as far as Babylon (in New York state), because the few French teachers I contacted reminded me too much of those I’d had growing up, who had turned me off to learning! My guiding star steered me to the most wonderful designer, the best teacher I ever had: Anya Caliendo. The proof is in the hats I made after just nine weeks with her!Image by Jean-Paul Lefret

Quand et pourquoi avez-vous commencé à faire des chapeaux et où avez-vous appris ?

Comme tout ce que j’ai fait jusque là je ne sais pas vraiment pourquoi ? J’ai ce que l’on dit « une tête à chapeaux » donc j’en porte depuis toujours ; est-ce pour ça ? Un peu sans doute mais réellement c’était juste l’envie d’avoir un melon en paille que je ne trouvais nulle part. Grace au net j’ai appris comment le faire et compris à quel point ce travail créatif et manuel était fait pour moi.

Ma bonne étoile m’a conduit à la plus merveilleuse créatrice, le meilleur professeur que je n’ai jamais eu : Anya Caliendo.

I’ve been a journalist since 1979. First at a daily called LE MATIN, then I became Beauty Editor for 7 jours Madame as well as for Jours de France under Jacques Chancel. I thought I’d finished with those types of columns when I went to live in Senegal for four years, where I was finally able to live out my dream of real reporting. Returning was hard when I slipped back into the role of beauty journalist, even if it were for prestigious magazines like Marie-Claire and Cosmopolitan. Nevertheless, I managed to find material there to enrich my imagination and writing. Bringing an article to life about lotions for cold weather, the damage done by hairdryers and the textures of foundation is an art! In any case, Africa strengthened my desire to learn about other cultures and landscapes, and since then I travel quite a bit. But it was when I decided to stop working all together that a new life opened up… and it began with writing songs and poems. Image by Jean-Paul Lefret


© Jean-Paul Lefret

Avez-vous eu différentes carrières avant de devenir modiste et si oui, quelles étaient-elles ?

Je suis journaliste depuis 1979. D’abord dans un quotidien « Le Matin » puis je suis devenue chef de service à la « Beauté » de 7 jours Madame et surtout de Jours de France à l’époque de Jacques Chancel. Je croyais en avoir terminé avec ce genre de rubrique quand je suis allée vivre au Sénégal pendant 4 ans car là j’ai pu réaliser mon rêve : faire de grands reportages. Le retour a été difficile quand je me suis glissée de nouveau dans la peau de la journaliste beauté même si c’était pour les prestigieux Marie-Claire et Cosmopolitan. J’y ai cependant trouvé de la matière pour enrichir mon imagination et mon écriture. Rendre vivant un article sur les crèmes pour le froid, les méfaits du séchoir à cheveux, les textures d’un fond de teint, c’est tout un art ! Enfin l’Afrique avait renforcé mon désir de connaître d’autres cultures, d’autre paysages donc depuis je voyage beaucoup. Mais c’est lorsque j’ai décidé d’arrêter de travailler tout court qu’une nouvelle vie s’est ouverte à moi.

Do you work to the couture fashion seasons?
I don’t make collections because I only make unique hats for specific people and events. And then the idea of a summer or winter collection doesn’t make sense when all you need to do to change climates is get on a plane for a few hours. But I create something every day because this job requires your hands to be agile and precise and your fingers to have a sharp memory. So you have to constantly practice - like a musician. I put a lot of attention into the shape - that’s what interests me first and foremost, before the decoration. I like real hats. My steadfast goal is to create new shapes that seem like they’ve always existed. To do so, the raw materials are essential. Image by Jean-Paul Lefret


© Jean-Paul Lefret

Qu’est-ce qui a inspiré votre dernière collection ?

Je ne fais pas de collection puisque je ne fais que des chapeaux uniques pour quelqu’un en particulier, pour un événement etc… Et puis faire une collection d’été ou d’hiver alors qu’il suffit de quelques heures d’avion pour changer de climat… Mais chaque jour je créé car ce métier demande à nos mains agilité et précision et à nos doigts de la mémoire. Aussi faut-il – comme pour un musicien – les faire travailler sans cesse. J’attache à la forme la plus grande attention, c’est elle qui m’intéresse d’abord avant de la décorer ; j’aime les vrais chapeaux. Mon ambition permanente est de créer de nouvelles formes mais qu’elles paraissent avoir toujours existé. Pour cela la matière première est essentielle.


© Jean-Paul Lefret

J’ai découvert un stock de pailles anciennes magnifiques, extra fines ( comme celles des Panama que l’on roule ). Le grain est si serré qu’il faut force et patience avant d’obtenir un résultat. Mais quelle récompense ! Je viens de terminer deux chapeaux melon ( un noir, un blanc ) si bien dessinés que j’hésite à y ajouter quoi que ce soit. C’est à ces moments là qu’on remercie le formier, car sans son travail d’architecte, point de chapeaux.

Have any materials especially inspired you lately?
I discovered a stock of gorgeous, extremely fine old straw (like the Panama straw that you roll). The grain is so tightly wound that you need strength and patience to obtain a good result. But what a reward you get! I just finished two bowler hats (one black, one white) that are so well designed I’m hesitant to add anything at all. That’s when you thank the form-maker (block maker), because without their architectural work, there is no hat. Where is your atelier - your place for creativity?It takes up two rooms in the apartment I share with my husband. I try not to let it invade our space, but it’s crazy how much room hat making takes up. It’s in a little side street near Buttes Chaumont and I receive customers - or even just visitors - by appointment only.Image by Jean-Paul Lefret


© Jean-Paul Lefret

Où est situé votre atelier et est-il ouvert au public ou seulement sur rendez-vous ?

Il occupe deux pièces dans l’appartement que je partage avec mon mari. J’essaie de ne pas l’envahir plus mais c’est fou ce que « faire des chapeaux » prend comme place. C’est dans un tout petit passage près des Buttes Chaumont et je reçois sur rendez-vous. Même pour le visiter tout simplement.

Visiting your exhibition at the Galerie Detais was a joy - your hats are beautifully made and the way that you collaborated with photographer Jean-Paul Lefret to present them, along with his images and films of your work, was absolutely stunning. Tell us more about your working relationship with Lefret. Jean-Paul Lefret and I have been friends for over twenty years. We began working together at Jours de France where he took photos for a certain number of subjects for my beauty column - I was going to say all of them because we understood each other practically without saying a word. Jean-Paul made a name for himself in children’s fashion and became one of the most sought-after photographers in the field. I followed him as a journalist doing three reports that he organized and financed to appear in MilK - in Mongolia, Nunavut and Trinidad and Tobago. Unforgettable experiences in which we complemented each other perfectly. It went on like this for years, me with my pen, Jean-Paul with his camera - we often had the chance to collaborate. But the way he saw things changed when I started making hats. Which of us asked the other to do the photos for my website? It doesn’t matter. He saw who I am and knew how to translate that into images. Since the first five photos, we’ve added more photos, two videos, two making-of clips and one exhibition that he designed and produced entirely, down to the smallest details. When he hung the first hat, he started crying. Everything he saw in his mind was perfectly translated into reality. The making-of our exhibition highlights the talent he has to showcase my own talent better than words ever could. Click here for a virtual visit to Arlette’s recent Montmartre exhibition - courtesy of Jean-Paul Lefret.Images by Jean-Paul Lefret

Racontez-nous votre expérience de collaboration avec le photographe qui a réalisé vos artistiques photos et vidéos.

Jean-Paul Lefret et moi sommes amis depuis plus de 20 ans. Nous avons commencé à travailler ensemble à Jours de France où il assurait les photos d’un certain nombre de sujets de ma rubrique « Beauté », j’allais dire tous car nous nous comprenions quasiment sans avoir besoin de paroles. C’est dans la mode enfantine que Jean-Paul s’est fait remarquer et il est devenu un des plus recherchés dans ce domaine. Je l’ai suivi en tant que journaliste dans trois reportages qu’il avait organisé et financé pour des parutions dans Milk. En Mongolie, au Nunavut et à Trinidad et Tobago. Des expériences inoubliables où nous nous complétions parfaitement. Ainsi pendant des années, moi et ma plume, lui et son appareil photo avions souvent l’occasion de collaborer.

Mais son regard a changé quand j’ai fait des chapeaux. Qui de nous deux a demandé à l’autre de faire les photos de mon site ? Peu importe. C’est lui qui a vu et su traduire en images ce que je suis. Depuis, aux cinq premières photos, se sont ajoutées d’autres photos, deux clips, deux making-of et une exposition qu’il a entièrement conçue et réalisée dans les moindres détails. Lorsqu’il a suspendu le premier chapeau il a pleuré. Tout ce qu’il avait vu dans sa tête se traduisait exactement dans la réalité. Nous avons un making-of de l’exposition qui montre bien mieux que des mots tout son talent à mettre en évidence le mien.

 understand that your exhibition will be shown in London soon - where and when?It will take place between June 30th and July 12th 2015, with the opening on June 29th at 6:00pm at the Hotel Pullman Saint Pancras. It will be basically the same exhibition that took place in Paris, but in a smaller space. It’s very moving to come to London where almost all the most talented designers are based. Where hats are a way of life. But it’s also a nod to Paris, where - under Marie-Antoinette - the hat-making profession was born, that new art they called ‘Parisian fashion.’ To find out more this unique Parisian hat maker, visit www.arletteburgaud.com.Image by Jean-Paul Lefret

 

Vous mentionnez que vous allez faire une exposition à Londres - avez-vous plus de détails en ce qui la concerne ?

Elle va se dérouler du 30 Juin au 12 Juillet 2015.C’est à l’Hôtel Pullman Saint Pancras. Ce sera – dans un espace plus petit – à peu près la même exposition qu’à Paris. C’est très émouvant de venir à Londres là où sont quasiment rassemblés tous les plus talentueux designer. Là où le chapeau est un mode de vie. Mais c’est aussi un clin d’oeil pour dire ou rappeler que c’est à Paris - sous Marie-Antoinette - qu’est néce métier de modiste, ce nouvel art qu’on appelait « la mode parisienne ».9

Sur des meubles entièrement imaginés et dessinés par Jean-Paul Lefret, les chapeaux s’exposent classiquement. On peut y découvrir les outils et les matières utilisées par la créatrice.

My Brilliant Students

par Anya Caliendo

Ah ! Si j’avais eu un professeur comme Anya Caliendo ma scolarité n’aurait pas été un si mauvais souvenir. Cette artiste géniale qui créé les plus beaux chapeaux que j'ai jamais vus a le grand talent et la générosité de transmettre son savoir à ses élèves avec patience, exigence et plaisir. Ce que j’ai appris d’elle en quelques semaines est incroyable mais il suffit de voir quelques-une de mes réalisations pour s’en rendre compte. aussi lorsque j’ai lu sur son blog ce qu’elle pensait de moi, j’ai tout simplement pleuré. Vous allez comprendre pourquoi :

A chaque fois que je lis un article sur un de mes brillants étudiants, je ne peux m’empêcher de penser à la chance que j’ai. J’en ai eu beaucoup dans la vie et l’une d’elle ( la plus importante et de loin ) est la confiance que ces personnes talentueuses m’ont accordée en faisant de moi leur professeur. Il s’agit d’une connexion qui va bien au delà des 3 semaines officielles de cours intenses. Car, par bonheur, cette relation se transforme souvent en une amitié durable et ce avec les gens les plus talentueux à travers le monde !!

La semaine dernière alors que j’étais à Paris pour la fashion week, j’ai passé une incroyable soirée avec une ancienne élève qui est aujourd’hui une modiste accomplie : Arlette Burgaud. Nous nous sommes retrouvées au Bristol pour une discussion entre amies bien au delà d’une heure raisonnable et je me disais en la regardant si quelqu’un peut personnifier l’expression « chic parisien » c’est bien elle !

Depuis le premier jour ou je l’ai vue arriver dans mon atelier avec sa bouche rouge myrtille, sa longue chevelure de feu et son style fabuleux, j’ai tout de suite senti que j’étais en présence de quelqu’un de special. Je ne sais comment l’expliquer ; je sens juste bien les gens et ce sens ne m’a jamais trompée ( c’est un éternel baromètre ).

Arlette a vécu une vie incroyable et pleine d’aventures avant d’ouvrir un nouveau chapitre en se dédiant à l’art du chapeau. Dans les années 60 elle a été au coeur d’un mouvement révolutionnaire et une féministe d’avant garde. Devenue journaliste dans un quotidien, elle a ensuite pris la tête de la section « beauté » d’un hebdo féminin dirigé par Jacques Chancel, puis pigiste pour de très prestigieux magazines comme Marie Claire… Impressionnant non ? Aujourd’hui, découvrir Arlette travaillant à ses propres créations ( voir ci-dessous ) est excitant au delà de ce que je peux décrire…

Les chapeaux d’Arlette sont tous différents tout comme elle l’est elle même : délicats, beaux, chics avec un sens fort de l’esthétique parisienne ; ce sont des chapeaux que j’adorerais ajouter à ma collection personnelle ! Je suis très fière de ce qu’elle a accompli, de ses projets mais par dessus tout je suis fière de l’avoir comme amie. Arlette je t’aime de tout mon coeur.

Alors si jamais vous allez à Paris n’oubliez pas de prendre rendez vous avec Arlette Burgaud.

Je dis toujours qu’il est essentiel de s’investir personnellement lorsqu’il s’agit de son site. Car c’est lui le premier contact qui s’établit entre le visiteur et le créateur. C’est en un sens lui qui révèle le type de relation que l’on veut instaurer avec les autres mais aussi là où on situe son propre travail.

Arlette justement a donné beaucoup d’elle-même dans la création de son site et avec succès !! Je te tire mon chapeau, Arlette !